L’on avait posé des questions à la Chef du gouvernement concernant les multiples difficultés rencontrées par cette région depuis plusieurs mois.
Une réponse insuffisante face à des tumultes grandissants
Lors de sa visite à Mayotte le vendredi 8 décembre, la Première ministre Elisabeth Borne a été interrogée par les journalistes de Mayotte La Première. Avec la contrainte d’accès à l’eau potable , subie par la population locale qui peut en bénéficier seulement tous les trois jours en moyenne, il était évident que la Première ministre était attendue sur des sujets importants tels que l’assainissement de l’eau, l’escalade du crime et l’immigration clandestine.
« Nous sommes déterminés à mettre en œuvre les ressources nécessaires pour garantir la sécurité à Mayotte », a insisté Elisabeth Borne. « « Il faut certainement envisager de mener des opérations choc pour mettre fin à ces violences », a déclaré la chef du gouvernement. « Si nous devons augmenter les moyens à Mayotte, nous n’hésiterons pas à le faire, afin que les coupables puissent être traduits en justice et condamnés ».
Plus précisément, cette politique se traduira par le maintien de certains des effectifs déployés, notamment lors de l’opération Wuambushu. « « Dès l’année prochaine, deux brigades de gendarmerie supplémentaires seront mises en place », c’est ce qu’a souligné la chef du gouvernement. Il s’agit d’une initiative déjà annoncée début octobre par le président Emmanuel Macron.