D’après le procureur, une enquête a été ouverte pour « traite d’êtres humains » concernant des jeunes recrutés à travers toute la France via les réseaux sociaux afin de participer au trafic de drogue à Marseille. Le procureur a affirmé avoir demandé l’ouverture de cette enquête en raison des soupçons de recrutement de jeunes pour des activités criminelles liées au trafic de stupéfiants. Les autorités cherchent à identifier les responsables de ce recrutement et à mettre fin à ces pratiques illégales. Selon le procureur, il est primordial de lutter contre ce type de trafic en protégeant la jeunesse française et en mettant un terme à l’exploitation des jeunes dans des activités criminelles.
Les « jobbeurs » défilent au tribunal de Marseille pour répondre de leurs actes en tant que guetteurs, vendeurs ou même tueurs à gages dans des affaires de trafic de drogue. De jeunes recrues sont engagées sur les réseaux sociaux pour participer à ce trafic. Le procureur de Marseille, Nicolas Bessone, a demandé l’ouverture d’enquêtes pour traite d’êtres humains, considérant les jobbeurs comme des victimes.
Nicolas Bessone exprime son inquiétude envers ces jeunes, qu’il considère comme des victimes de trafiquants. Il parle d’esclavagisme moderne, soulignant la précarité, l’isolement, et le risque de torture pour ces travailleurs du trafic de drogue. Il a également demandé aux autorités de poursuivre les auteurs du trafic, tout en ouvrant des enquêtes pour traite d’êtres humains. Il met en avant la nécessité de lutter contre les têtes de ces réseaux criminels qui exploitent ces jeunes, tout en reconnaissant que ces derniers portent une part de responsabilité.
Le procureur souligne également un phénomène inquiétant, celui de la féminisation des trafics. Il évoque des affaires récentes impliquant des femmes de 20 à 30 ans qui jouent un rôle clé dans le trafic de drogue à Marseille, prenant la place des hommes pour diverses raisons telles que la fuite ou l’incarcération.
Cette tendance à l’implication de femmes dans le trafic de drogue reflète une évolution inquiétante de la criminalité dans la région.