Selon Mié Kohiyama, militante contre la pédocriminalité et cofondatrice de l’association « Be Brave France », l’interpellation de 80 personnes soupçonnées d’avoir partagé des vidéos et des images pédopornographiques est un chiffre significatif. Elle souligne que même s’il peut sembler difficile d’appréhender l’ampleur du problème, il est important de reconnaître que chaque arrestation compte dans la lutte contre la pédocriminalité. Elle insiste sur le fait que chaque individu impliqué dans de telles activités doit être tenu responsable de ses actes, et que chaque arrestation est une étape cruciale dans la protection des enfants. Pour Mié Kohiyama, il est essentiel que la société prenne conscience de l’ampleur du problème et soutienne les efforts des autorités pour lutter contre la pédocriminalité.
80 hommes soupçonnés de partage de vidéos et images pédopornographiques ont été interpellés dans 53 départements français, et plus de 10 000 fichiers ont été saisis. Mié Kohiyama, militante contre la pédocriminalité et cofondatrice de l’association Be Brave France, souligne que ces chiffres montrent l’ampleur de la pédocriminalité en ligne en France et dans le monde.
Elle mentionne qu’entre le 1er janvier et le 4 octobre 2023, plus de 100 000 signalements de violences sexuelles ont été faits à l’Office mineur en France, tandis qu’en 2022, 88 millions d’images et vidéos pédocriminelles ont été signalées dans le monde.
Sous-titre : Un phénomène qui augmente
Mié Kohiyama souligne que derrière ces crimes, il y a des enfants traumatisés, non seulement par les crimes mais aussi par le partage de ces images. Elle insiste sur l’importance de pouvoir détecter ces cas, sauver des enfants et interpeller davantage de prédateurs. Selon elle, la pédocriminalité est un phénomène en augmentation constante, avec un bond multiplicateur de vingt pour les images et vidéos pédopornographiques entre 2014 et 2021. Elle appelle à une législation transnationale pour lutter contre cette criminalité exponentielle.