En 2013, la nation a initié une initiative contre la contamination atmosphérique, pour combattre le smog qui asphyxiait la majorité de ses vastes zones urbaines.
L’état de l’air en Chine s’affaiblit en 2023, la première occurrence depuis l’instauration de la « campagne de lutte contre la pollution » du pays en 2013
Une analyse publiée le vendredi 22 décembre révèle que désormais la qualité de l’air en Chine s’est amoindrie en 2023. C’est la première fois que cette problématique survient depuis l’introduction de la nouvelle politique en 2013. L’étude indique que c’est la première « année où l’indice moyen national des [particules fines] PM2,5 en Chine s’intensifie d’une année à l’autre » depuis cette période. Cet examen a été mené par l’institut indépendant Centre for Research on Energy and Clean Air (CREA). Cette aggravation est due à une « accroissement global des émissions d’origine humaine », associé à des « circonstances climatiques défavorables ». L’institut, basé en Finlande, a noté ces points.
L’amplification de la pollution en 2023 fait suite à l’abandon des mesures strictes appliquées après la Covid-19
En 2023, les réglementations rigoureuses appliquées par la Chine à la suite de la Covid-19 ont été levées. Cela a donné lieu à un redémarrage significatif de l’économie et une augmentation de la pollution . Le pays a lancé une offensive contre la pollution atmosphérique en 2013, entraînant la fermeture de nombreuses centrales à charbon et le repositionnement des industries lourdes. Cette intervention visait à combattre le smog qui asphyxie une majorité de ses importantes cités, plus spécifiquement pendant l’hiver.
Malgré une amélioration constante auparavant, les niveaux de PM2.5 ont augmenté
Jusqu’à présent, cette action a entrainé une diminution constante des niveaux de PM2,5 dans l’air, cependant, ils n’ont pas toujours respecté les directives de l’Organisation mondiale de la santé. Selon l’OMS, une exposition longue durée à des taux élevés de ces particules fines est susceptible de causer des maladies graves. Elles peuvent provoquer des accidents vasculaires cérébraux, des maladies cardiaques, le cancer du poumon et d’autres maladies des voies respiratoires.