Nicolas Sarkozy a été condamné en première instance à un an d’emprisonnement ferme. Suite à cela, le ministère public a demandé un an d’emprisonnement avec sursis pour l’ancien président.
L’avocat de Nicolas Sarkozy plaide sa relaxe dans l’affaire des dépenses excessives de sa campagne présidentielle de 2012
Lors du procès en appel sur les dépenses excessives de la campagne présidentielle perdue en 2012, l’avocat de l’ancien président français Nicolas Sarkozy a plaidé pour sa relaxe. Il affirme que son client n’avait « pas connaissance » des dérapages budgétaires et qu’il n’a jamais engagé de dépenses dépassant le plafond légal des dépenses électorales.
Le ministère public requiert un an d’emprisonnement avec sursis
Le ministère public a quant à lui requis un an d’emprisonnement avec sursis à l’encontre de Nicolas Sarkozy, condamné en première instance à un an d’emprisonnement ferme. Le procès en appel sur les dépenses excessives de la campagne présidentielle de 2012 implique dix personnes, dont Nicolas Sarkozy, et se déroule devant la cour d’appel de Paris depuis le 8 novembre.
Nicolas Sarkozy non impliqué dans le système de fausses factures
Dans cette affaire dite Bygmalion, du nom de la société qui a organisé les meetings de campagne du candidat de droite, dix personnes sont jugées en appel. Contrairement à ses co-accusés, Nicolas Sarkozy n’est pas mis en cause pour le système de fausses factures imaginé pour masquer l’explosion des dépenses de sa campagne, mais dans son jugement.
Le tribunal avait souligné que l’ancien président avait poursuivi l’organisation de meetings électoraux malgré les avertissements quant au risque de dépassement légal. Son avocat affirme toutefois qu’il n’avait jamais eu connaissance d’un dépassement du plafond légal des dépenses électorales et qu’il n’avait jamais engagé de dépenses excessives.