L’ex-chef de l’Etat avait reçu en première instance une sentence d’un an de détention effective. La demande actuelle du parquet est identique, cependant sous la forme d’un sursis.
Jeudi 7 décembre à Paris s’est clôturé le procès en deuxième instance examinant les allégations de dépenses exorbitantes engagées lors de la campagne présidentielle de 2012, menée et finalement perdue par Nicolas Sarkozy. Le verdict de ce nouveau cycle judiciaire, qui tourne autour de ce qu’on appelle « l’affaire Bygmalion », a été renvoyé au 14 février 2024 pour un délibéré. Au cours de ce procès, le parquet a demandé un an de prison, assorti d’un sursis pour l’ex-président, qui avait déjà écopé d’une année de prison ferme en première instance.
L’ancien Chef de l’Etat, Nicolas Sarkozy, aujourd’hui âgé de 68 ans, est dans le collimateur de la justice pour avoir dépensé au-delà du plafond légalement autorisé au cours de sa campagne de 2012. L’affaire a pris le nom « Bygmalion » en référence à l’entreprise qui était chargée de la coordination des meetings électoraux du candidat de droite.
En première instance, ce sont en tout 14 individus, y compris Nicolas Sarkozy, qui ont été condamnés à des peines variées, allant jusqu’à une durée maximale de trois ans et demi d’emprisonnement, avec pour certaines une portion en sursis. Trois de ces personnes n’ont pas contesté la décision le 30 novembre, impliquant de fait que leur sentence était irrévocable.