Par ailleurs, l’acteur est aussi accusé et fait l’objet d’une mise en examen pour des charges de viol et d’attouchements sexuels.
Une semaine après la diffusion d’un épisode de « Complément d’enquête » consacré à Gérard Depardieu, où celui-ci multiplie les réflexions sexistes et à connotation sexuelle lors d’un séjour en Corée du Nord en 2018, Rima Abdul Malak, la ministre de la Culture, interpellée par franceinfo, a exprimé son indignation face à ces images. Ces déclarations sont extrêmement sérieuses, d’une effroyable violence et contraires à la dignité humaine, des femmes et des enfants, a-t-elle déclaré, en rapport à l’acteur qui fait également l’objet d’une mise en examen pour viol et agressions sexuelles.
Sollicitée pour s’exprimer sur la décision du réalisateur Fabien Onteniente de ne plus collaborer avec Gérard Depardieu, la ministre Rima Abdul Malak a toutefois estimé que chaque réalisateur, réalisatrice ou scénariste est maître de ses propres décisions. Cependant, elle a souligné que diverses mesures ont été instaurées pour combattre les violences sexuelles et sexistes sur les plateaux de cinéma. Parmi ces mesures, elle a cité la conditionnalité des aides du CNC au respect par les équipes de films d’une formation contre les violences sexuelles et sexistes, ainsi qu’une augmentation de la subvention pour promouvoir la représentation féminine sur les tournages, avec une aide supplémentaire de 15% du CNC pour les équipes paritaires.