Le quotidien Libération a récemment publié une tribune où 150 personnalités, incluant Alexandra Lamy et Muriel Robin, remettent en question l’immunité dont jouit un acteur. Il s’agit en réalité d’une réaction à une autre tribune parue la semaine précédente dans Le Figaro, dont plusieurs signataires ont entretemps retiré leur appui.
Au centre du débat concernant Gérard Depardieu, la guerre des signatures fait rage. Des personnalités publiques, dont Muriel Robin, Alexandra Lamy et l’acteur Thomas Jolly, ont pris la plume pour une nouvelle tribune dans Libération, en réplique à celle parue dans le Figaro le 25 décembre, en faveur de l’acteur. L’objectif est limpide : ne pas distinguer la personnalité de l’artiste. « Nous déclarons qu’aucune carrière, aussi éclatante soit-elle, ne devrait être exempte de la mêlée, ni bénéficier d’une sorte d’impunité. »
Des auteurs de la tribune de soutien reviennent sur leur démarche
Ce document est la deuxième contre-tribune. La première a été endossée par 8 000 figures du monde culturel suite au soutien affiché pour l’acteur. Dans la tribune parue dans le Figaro le 25 décembre, une cinquantaine d’artistes s’alignaient avec Gérard Depardieu avant que certains ne reconsidèrent leur position. L’un d’entre eux, le scénariste et réalisateur Jacques Weber, a depuis rétracté son appui. Il exprime son regret pour ce qu’il qualifie de myopie. « Ma signature était un autre viol », dit-il. Gérard Depardieu est actuellement inculpé pour viols et agression sexuelle et proclame son innocence.