Jeudi, le parquet général de Toulouse a également sollicité des vérifications suite à la découverte d’une conversation téléphonique suspecte liée à l’affaire.
La cour d’appel de Toulouse va examiner une demande de supplément d’information dans l’affaire Jubillar, selon une source proche du dossier. Le parquet général de Toulouse demande également des vérifications suite à une conversation téléphonique entre un détenu et sa mère. Lors de cet échange, le détenu, incarcéré à Lannemezan dans les Hautes-Pyrénées, affirme qu’il n’y a toujours pas de preuve dans l’affaire Jubillar. Condamné pour tentative de meurtre, il a été incarcéré dans la même prison que Cédric Jubillar dans le passé. Sa mère répond alors en riant : « S’ils savaient ». Le détenu ajoute que « ils ne connaissent ni Sébastien, ni Mathieu ni Sofiane », des prénoms qui apparaissent dans le dossier. Concernant Sofiane, c’est à lui que Cédric Jubillar a confié vouloir tuer et enterrer sa femme sur le point de le quitter. Les gendarmes ont cherché à savoir si la voiture d’un Sébastien avait pu servir à transporter le corps de la victime mais les analyses n’ont rien donné. Le parquet général va demander que ces témoins soient réentendus. Les avocats de Cédric Jubillar continuent à clamer son innocence et affirment que toutes les pistes n’ont pas été exploitées. Ils vont aussi faire appel du renvoi de leur client devant les assises pour le meurtre de sa femme. Delphine Jubillar, une infirmière de 33 ans et mère de deux enfants, a disparu dans le Tarn dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020. Son corps n’a pas été retrouvé. Son époux, Cédric Jubillar, est soupçonné d’avoir tué sa femme et est mis en examen pour meurtre aggravé. Âgé de 37 ans, il est en détention provisoire à la maison d’arrêt de Seysses, près de Toulouse, depuis juin 2021.