Le Premier ministre a réussi à persuader quelques agriculteurs avec ses déclarations du vendredi 26 janvier, dans le but de répondre à la crise agricole. Cependant, d’autres ont préféré retourner à leur tracteur pour continuer leurs manifestations. Que va-t-il se passer maintenant ?
Suite à leurs barricades érigées sur les différentes autoroutes à travers la France, ils avaient hâte de recevoir des réponses concrètes de la part de l’administration vendredi 26 janvier. L’autoroute A64, le foyer central du mouvement, a généré des réactions mixtes. Certains applaudissent la rapidité du gouvernement à réagir, d’autres restent en attente. Du côté de l’A13 en Île-de-France, les annonces du chef du gouvernement ne contribuent pas à la clarté de la situation. Un fermier exprime son opinion : « On manque de précisions tangibles, on verra dans les semaines à venir comment tout ça se mettra en place ».
Pour quelques agriculteurs, Paris demeure la cible à atteindre
Dans le département de l’Oise, plus précisément sur l’A1, ces récentes annonces suscitent des discussions parmi les agriculteurs. Certains envisagent de quitter les lieux, tandis que d’autres souhaitent maintenir leur protestation. Un manifestant donne son point de vue : « Au fond, je crois qu’on n’a pas fait grand progrès ». La question se pose alors, la contestation va-t-elle se prolonger? Pour quelques agriculteurs de la région Île-de-France, la capitale reste leur principale cible. Dans d’autres villes, certains barrages ont été levés le soir même.