La Ministre est l’objet de vives critiques à cause de l’inscription de ses enfants dans l’établissement privé de Stanislas se situant à Paris, et de ses déclarations concernant l’école publique.
Depuis sa prise de fonction le 11 janvier, Amélie Oudéa-Castéra, ministre de l’Education nationale et des Sports traverse une période délicate. Le mardi 30 janvier, elle a exprimé le sentiment d’être perçue, même au Parlement, comme le représentant d’une élite privilégiée à dénoncer et à détrôner. La ministre est actuellement l’objet d’une controverse concernant l’éducation de ses propres enfants à l’établissement privé parisien Stanislas, et en marge de ses commentaires sur l’école publique Littré et ses « heures d’enseignement non correctement remplacées ».
Ces propos ont suscité l’indignation de nombreux syndicats d’enseignants et la position défensive de la ministre a été affaiblie par la suite par le journal Libération qui a partagé plusieurs témoignages contradictoires. « Ces derniers jours j’ai dépeint de manière malhabile, un souvenir inexact de mère vieux de 15 ans. J’ai blessé des gens que je n’aurais en aucun cas voulu blesser. Mea culpa », a-t-elle reconnu pendant la cérémonie des vœux du comité olympique français.
« Ce soir, je vous l’annonce, cette erreur, je ne suis pas certaine de pouvoir me la pardonner un jour. C’est pour moi une cicatrice, contrairement à toutes les étiquettes que beaucoup veulent me coller sur le dos », a-t-elle déclaré ensuite. « Ce que j’ai découvert après avoir évoqué maladroitement, faussement, de façon erronée, un souvenir », c’est qu’« il peut surgir un déluge qui salit tout, y compris les décisions les plus privées », a-t-elle observé au cours d’un long plaidoyer de justification.
Pour conclure, elle vit en ce moment une épreuve liée à facteurs internes et externes à son parti.