La ministre de l’Éducation, lors d’une sortie le lundi 15 janvier, a exprimé son souhait de « mettre fin à l’épisode » suite à ses déclarations concernant l’école publique.
Cela fait plusieurs jours que Amélie Oudéa-Castéra, la ministre actuelle de l’Education nationale, est mêlée à une controverse et s’efforce de juguler un tumulte en constante expansion. Au matin du lundi 15 janvier, au cours d’une visite officielle, elle a une fois de plus réagi sur les déclarations qu’elle a faites le vendredi précédent. « Je crois qu’il est nécessaire de tourner la page sur ces accusations personnelles et sur ma vie privée« , a-t-elle déclaré.
Une rupture de confiance parmi les syndicats
Un scoop du quotidien « Libération » a remis le feu aux poudres. Le fils de la ministre aurait semble-t-il uniquement fréquenté une institution publique pendant quelques mois. Son ex maîtresse dément aussi l’absentéisme mentionné par Amélie Oudéa-Castéra. L’opposition condamne un faux et réclame la démission de la ministre. Du point de vue des syndicats, la crédibilité est dissipée. « Nous avons exigé des excuses publiques. La profession est véritablement attristée depuis ce week-end« , déclare Guislaine David, co-secrétaire générale et porte-parole du syndicat SNUipp-FSU. Plusieurs syndicats d’enseignants ont convoqué une grève pour le 1er février.