D’après la première édile de la capitale française, 125 emplois d’enseignants du cycle primaire et 128 du cycle secondaire sont susceptibles d’être effacés courant septembre.
La maire de Paris réclame la réintégration de postes d’enseignants
Par le biais d’une lettre, Anne Hidalgo, la maire de la capitale française, exhorte la récente ministre de l’Éducation nationale, Amélie Oudéa-Castéra, de rétablir les postes d’enseignants qui ont été réduits dans les écoles parisiennes. Elle fait référence aux « 125 postes dans l’enseignement primaire, et 128 en enseignement secondaire » qui ont été supprimés, et qui sont prévus pour l’année scolaire débutant en septembre 2024. Ces coupes ont été décidées lors du mandat du prédécesseur d’Amélie Oudéa-Castéra, Gabriel Attal, qui occupe actuellement le poste de Premier ministre.
La maire de Paris précise en outre que « ces suppressions de postes viennent en sus de celles qui ont abouti en 2023 à la fermeture de pas moins de 170 classes dans les écoles parisiennes, ainsi qu’à la fermeture de 3 collèges ».
Dans une atmosphère de contestation, la décision de la nouvelle ministre d’inscrire ses enfants dans l’établissement privé Stanislas, car des « heures de cours n’étaient pas correctement remplacées » dans l’école publique Littré, suscite la critique d’Anne Hidalgo. La maire de Paris admet que ce choix est « une question personnelle », mais elle estime que la déclaration d’Amélie Oudéa-Castéra est « une marque de méfiance et de mépris pour l’école publique, qui nécessite notre soutien plutôt que notre dénigrement ».
La première magistrate de la ville de Paris juge que les « administrations précédentes » sont responsables de ces problèmes, et rappelle qu’Amélie Oudéa-Castéra faisait partie de ces administrations. Anne Hidalgo déclare « Vous vous lamentez des conséquences de schémas dont vous avez soutenu les principes », avant d’ajouter, « Ces réductions d’effectifs d’enseignants entretiennent les problèmes que vous êtes censée résoudre. »