Par exemple, dans la partie septentrionale de l’Hexagone, la Sanef envisage une hausse de 2,79% de ses prix pour les véhicules de catégorie 1.
Une modération de la hausse. Les tarifs de péage des autoroutes s’apprêtent à connaitre une modeste majoration de moins de 3% à partir du 1er février, d’après une source ministérielle consultée le vendredi 26 janvier par l’AFP. Parmi les grands réseaux autoroutiers, en homologue particulier du nord hexagonal, la Sanef va faire passer ses prix de 2,79% et la SAPN va les augmenter de 3,08% pour les véhicules classés dans la catégorie 1. Dans la région du centre-est, le prix de l’APRR va grimper de 3,02% et ceux de l’area de 3,04%.
Pour la partie occidentale et méridionale du territoire, Vinci, le plus grand concessionnaire avec 4443 kilomètres d’autoroutes (réseaux ASF, Cofiroute, Escota, Arcour et Arcos), avait déjà prévu mercredi 24 janvier une montée moyenne de ses tarifs de 2,7%. En novembre 2023, Clément Beaune, qui était alors le ministre en charge des Transports, avait affirmé qu’il serait « inférieur à 3% » en moyenne en 2024, donc plus bas que l’inflation.
Des prix dictés par l’inflation
Chez les plus petits réseaux autoroutiers, les Autoroutes et tunnel du Mont-Blanc (ATMB) vont majorer leurs tarifs de 3,23%, le pont de Normandie de 1,72%, le Duplex A86 de 4,77% (prix régulier). L’augmentation sera de 5,41% pour l’autoroute A150 entre Rouen et Le Havre, et de 4,99% pour l’A79 dans l’Allier. Le viaduc de Millau enregistre la plus grande hausse cette année avec 5,83% en dehors de la saison estivale (et 5,56% durant la saison estivale).
L’accroissement des coûts des autoroutes est fondée sur l’inflation, qui a atteint 3,87% sur la période de référence, mais également sur les programmes d’investissement des entreprises concessionnaires. Les pouvoirs publics doivent encore valider ces tarifs avant leur publication dans le Journal officiel.