Récemment, le mécontentement des agriculteurs a conduit à une augmentation de leurs mouvements de protestation. En effet, le samedi 20 janvier, ils ont entravé la circulation sur l’autoroute A64 à Toulouse, en Haute-Garonne. Le président Emmanuel Macron en a pris note et a ordonné au préfet de la région de se rendre auprès des protestataires durant le week-end.
Une mobilisation agraire massive a perturbé la circulation sur l’autoroute A64 reliant Toulouse à Bayonne, dans le département de la Haute-Garonne, ce samedi 20 janvier. Le long de la route, des barricades de paille ont été élevées par les protestataires, signe d’un mouvement de révolte des agriculteurs. Leurs expressions trahissent un sentiment de désespoir et de frustration perceptible. Certaines de ces personnes ont même opté pour passer la nuit sur la voie publique, malgré les conditions météorologiques hivernales, afin de faire valoir leurs revendications. Jérôme Bayle, éleveur de bovins de Montesquieu-Volvestre, dans la Haute-Garonne, prévoit quant à lui une persistance de ce mouvement sur le long terme.
Une possible insurrection des « gilets verts » ?
Le malaise grandissant parmi les agriculteurs provient en grande partie du sentiment de suffocation qu’ils ressentent en raison des coûts croissants du fioul et des charges professionnelles. De plus, ils dénoncent un poids fiscal excessivement lourd. Par ailleurs, une action similaire a été organisée sur une route départementale à Tarbes, dans les Hautes-Pyrénées. Les membres du gouvernement expriment une certaine préoccupation concernant l’éventualité que ce mouvement se propage à l’ensemble du territoire français, à l’image du mouvement des Gilets Jaunes. Ce weekend, le Président Emmanuel Macron a ordonné au préfet de prendre contact avec les manifestants.