Vendredi 19 janvier, les trois policiers impliqués dans la blessure de Théo ont été déclarés coupables et condamnés à des peines allant de 3 à 12 mois de sursis. L’avocat de la victime s’est exprimé en soulignant sa satisfaction quant à cette décision de justice. Cependant, de nombreuses associations ont vivement critiqué ces peines, les jugeant beaucoup trop clémentes.
Les trois accusés dans l’affaire Théo ont été reconnus coupables de violences volontaires, ce qui a suscité la colère des associations de lutte contre les violences policières. Le verdict rendu le vendredi 19 janvier a abouti à des peines allant de 3 à 12 mois de prison avec sursis, avec une interdiction d’exercer pendant cinq ans pour le principal accusé, l’auteur du coup de matraque ayant gravement blessé Théodore Luhaka.
Les associations sont très déçues des peines infligées. Maître Antoine Vey, avocat de la victime, a déclaré que la décision est une victoire, soulignant que Théo était la victime et qu’il n’aurait pas dû être battu ce jour-là. En revanche, Maître Thibault de Montrial, avocat du principal accusé, a exprimé le soulagement de son client à l’idée que pour la première fois, il n’était pas considéré comme un criminel aux yeux de la France.
Cependant, les associations reprochent le fait que seules des peines avec sursis aient été prononcées, dénonçant ainsi cette décision.