Mercredi, le directeur et un journaliste de l’hebdomadaire « Valeurs actuelles » ont été définitivement condamnés après que la députée LFI ait été représentée en esclave dans une publication du magazine en juin 2020.
« L’importance de cette condamnation définitive » pour Valeurs actuelles, selon Danièle Obono
Danièle Obono, députée La France insoumise de Paris, a réagi jeudi 18 janvier sur 42mag.fr à la décision de la Cour de cassation de rejeter le pourvoi d’Erik Monjalous, directeur de la publication, et Laurent Jullien, rédacteur de l’article mis en cause, publié par Valeurs Actuelles.
En août 2020, l’hebdomadaire avait publié un récit intitulé « Obono l’Africaine », où l’élue était dépeinte en esclave du XVIIe siècle dans un village du Tchad, accompagnée d’une illustration la montrant avec un fer autour du cou.
Pour Danièle Obono, cette condamnation va au-delà de sa personne et constitue un symbole d’encouragement pour toutes les personnes subissant des propos et des actes racistes en France. Elle souligne également les difficultés financières liées à la mise en œuvre de procédures judiciaires dans ce type d’affaires.
Elle insiste sur le fait que cette condamnation montre que la justice peut être rendue, tout en rappelant que le racisme est un délit inacceptable en République.