Selon les conclusions du rapport sur les inégalités établi par l’organisation Oxfam, la fortune des cinq personnes les plus riches a connu un doublement, tandis que cinq milliards de personnes ont subi une perte estimée à 20 milliards d’euros. Marlene Engelhorn, héritière, soutient l’idée que la solution aux crises actuelles réside dans la taxation des plus fortunés, car selon elle, ils ont les moyens de contribuer financièrement.
Le Forum économique mondial se tient à Davos du 15 au 20 janvier. Marlene Engelhorn, une héritière de l’entreprise BASF, est l’invitée « éco » de 42mag.fr. Elle demande à être taxée davantage, est venue à Davos pour le faire savoir, et va dépenser une fortune pour le bien commun.
Marlene Engelhorn partage son histoire sur l’argent qu’elle a touché il y a un an et demi, mais ne divulgue pas la somme exacte par respect pour sa famille. Elle redistribue actuellement 25 millions d’euros à travers une initiative d’une assemblée civique. Elle mentionne que l’Autriche n’a pas de droits de succession et qu’elle-même n’a pas payé beaucoup d’impôts jusqu’à présent.
Elle explique que l’initiative « Tax Me Now » vise à promouvoir l’idée que les riches doivent également payer des impôts, car ils ont les moyens de le faire. Elle exprime sa frustration à l’égard des décisions prises derrière des portes closes, soulignant le besoin d’une approche démocratique pour des changements significatifs.
La conversation se poursuit sur la difficulté de faire pression pour une taxation plus élevée des riches et la puissance d’influence que ces individus peuvent avoir sur les décisions politiques. Marlene Engelhorn souligne que les experts soutiennent la taxation des patrimoines, mais que les riches sont réticents à partager leurs ressources.
Malgré le manque de progrès dans la taxation des riches, Marlene Engelhorn ne perd pas espoir. Elle annonce qu’elle prendra elle-même des mesures pour redistribuer son patrimoine de manière démocratique à travers une assemblée civique financée par elle-même. Elle est résolue à faire avancer l’idée de la redistribution des richesses de manière démocratique.
L’article relate la détermination de Marlene Engelhorn à poursuivre ses efforts en faveur de la justice fiscale malgré les obstacles rencontrés. Elle affirme sa croyance en la nécessité de changements concrets et de la participation démocratique pour parvenir à une redistribution des richesses plus équitable.