Agnès Panier-Runacher déclare fermement qu’elle continuera « aussi longtemps que le chef de l’État [lui] fournira les ressources nécessaires ».
Selon Agnès Panier-Runacher, ministre de la Transition énergétique, les suppositions d’un remaniement ne paralysent pas la capacité d’action du gouvernement. Au contraire, elle insiste sur le fait que « nous sommes pleinement engagés dans notre travail ». Elle pense que « nous devons abandonner cette image un peu stéréotypée de ministres faisant leurs valises ».
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Dimanche soir, le président Emmanuel Macron a rencontré Élisabeth Borne. Officiellement, ils ont discuté « de plusieurs dossiers clés tels que les mauvaises conditions météorologiques dans le Pas-de-Calais et la venue de la vague de froid », a informé l’équipe du président à 42mag.fr.
Citation de Twitter
🔴 Remaniement ➡️ « Être ministre, ce n’est pas un CDI », rappelle Agnès Pannier-Runacher. « On accepte une mission. Je l’accomplirai jusqu’au bout. Je suis au courant des règles. Cela peut cesser à tout moment et ça n’est pas un problème ».
— 42mag.fr (@franceinfo) 8 janvier 2024
Pour Agnès Panier-Runacher, « la continuité de l’État implique que les ministres travaillent sans relâche jusqu’à la fin. Le président prend ses décisions au moment opportun. Il maîtrise son temps, il n’y a rien de nouveau là-dedans ». Pour dire les choses autrement, « le service reste ouvert durant les travaux ». Elle gère bien cette situation intermédiaire, comme elle l’assure « je le vis bien ». Selon elle, être ministre « ça peut s’arrêter du jour au lendemain sans que ce soit une catastrophe ». Toutefois, il est clair qu’elle a envie de poursuivre son travail au sein du gouvernement. « Je continuerai tant que le président me donnera les moyens de le faire », déclare-t-elle. Elle est persuadée que les Français « ne se préoccupent pas du remaniement ».
Au sein de la « macronie », l’atmosphère est fébrile. Sur BFMTV dimanche, François Bayrou, le président du MoDem, a exprimé qu’ « un changement [dans la structure gouvernementale] s’impose ». « C’est comme dans une équipe de football : l’ailier gauche ne décide pas de la stratégie du prochain match, ni de qui sera le capitaine », réplique Agnès Panier-Runacher.