Frédéric Descrozaille se penche à nouveau sur les législations Egalim, qui étaient supposées booster la rétribution des cultivateurs. Bien qu’il ne rejette pas l’essence de ces lois, il juge qu’elles contribuent à un « tsunami de règlements et d’embêtements » qui les « asphyxient ».
Frédéric Descrozaille, député de Renaissance et membre de la commission chargée des affaires économiques à l’Assemblée nationale, a admis que la législation portant son nom est « excessivement complexe ». Il est d’avis que cette loi est « extraordinairement détaillée », et il serait judicieux de l’« alléger sans altérer son contenu ». Les lois Egalim (1, 2 et 3) ont principalement pour but d’augmenter les revenus des agriculteurs. La dernière loi en date, Egalim 3, entrée en vigueur le 1er avril 2023, réglemente les interactions entre fournisseurs et distributeurs. Cependant, selon Frédéric Descrozaille, qui s’exprimait en tant que Grand témoin sur franceinfo, le jeudi 25 janvier, ces lois « ne sont pas appliquées de manière uniforme ».Elles contribuent aussi à l’« avalanche de normes et de formalités bureaucratiques » qui « asphyxient » les agriculteurs.