Le responsable du département de l’Intérieur s’engage aussi à offrir deux semaines de vacances cet été à chacun de ses employés, sauf durant la période allant du 24 juillet au 11 août.
Le 30 janvier, Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur, a informé le personnel de la police nationale qu’une « indemnité spéciale » serait instaurée pour ceux engagés dans l’organisation ou l’exécution des Jeux olympiques de Paris, prévus pour l’été prochain. Ce courrier, consulté par 42mag.fr, intervient alors que les syndicats de police demandent depuis plusieurs semaines des rémunérations supplémentaires en conséquence de leur engagement. « Une rétribution exceptionnelle sera accordée aux employés du ministère tout entier qui participeront à l’organisation ou à l’exécution des jeux », déclare Gérald Darmanin.
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Selon le ministre de l’Intérieur, il y aura trois niveaux de prime : une prime de 1 000 euros « pour les employés qui auront limité leurs périodes de vacances pendant les Jeux », une prime de 1 600 euros « pour les employés déployés dans un département accueillant une épreuve olympique », et une prime de 1 900 euros « pour les employés en poste dans les services de police territoriale d’Île-de-France et de la préfecture de police ».
Un soutien supplémentaire pour la garde des enfants
Par ailleurs, le ministre a confirmé qu’en dehors de la période allant du 24 juillet au 11 août, « l’engagement sera structuré pour autoriser deux semaines de vacances, soit au moins dix jours ouvrables pour chaque employé entre le 15 juin et le 15 septembre. Je vais demander aux chefs de service de prêter une attention particulière aux contraintes personnelles, en particulier pour ceux qui font face à des problèmes personnels ou familiaux », poursuit-il. L’une des principales annonces concerne la « doublure du chèque emploi service universel CESU pour la garde d’enfants », qui sera accessible sans limite de ressources « pour les parents d’enfants de moins de douze ans, jusqu’à 200 euros par enfant ».
En janvier, des centaines de policiers ont protesté partout en France, poussés par une coalition de syndicats dirigée par Alliance et Unsa-Police, pour exiger des indemnités financières en compensation de leur engagement lors des Jeux olympiques et paralympiques de Paris cet été. Ce jour « jeudi noir », selon les organisateurs, a pris différentes formes : distribution de tracts à Bordeaux, services minimum dans les commissariats, grève du zèle dans les aéroports ou encore rassemblements à midi devant plusieurs commissariats du pays.