Pour l’année 2024, Marine Le Pen se propose d’apporter des améliorations à « la vie de tous les jours des Français ». Selon la Fédération des acteurs de la solidarité, le Rassemblement National estime que « malgré toutes les généralisations que l’on peut faire », « il y a des hommes et des femmes qui ne bénéficient pas de la même égalité que les autres ».
« La far-right est contradictoire avec l’entraide, » c’est ce que critique Pascal Brice, président de la Fédération des acteurs de l’entraide, mardi 2 janvier lors d’un entretien sur 42mag.fr. Sa réaction se base entre autres sur les vœux prononcés par Marine Le Pen, cheffe du groupe du Rassemblement national à l’Assemblée nationale, où elle a affirmé vouloir lutter pour « d’améliorer la vie de tous les jours » des citoyens français.
Lancement de la campagne du RN pour les élections européennes par Marine Le Pen dans ses vœux pour 2024
Pour Pascal Brice, « on peut essayer de rendre toutes les choses moins graves qu’elles ne le sont, au final », pour le Rassemblement national, « c’est comme s’il y avait des hommes et des femmes qui ne sont pas l’égal des autres ». Il exprime que le parti d’extrême droite dépasse « le rejet des étrangers » pour inclure un rejet « de tous les moins fortunés ».
Le président de la Fédération des acteurs de l’entraide admet que « les problématiques sont omniprésentes » dans notre pays, que ce soit « la question du changement climatique […], de l’approche du travail ». Cependant, il déplore que le parti de Marine Le Pen soit « un modèle politique déconnecté de la réalité, qui impose des doctrines, qui alimente et utilise à son avantage ». Face à la croissante popularité du Rassemblement national, surtout en vue des prochaines élections européennes, il exprime sa préoccupation : « Il est urgent que les citoyens se mobilisent dans notre pays ».