Emmanuel Macron a pris la résolution d’imposer le Service national universel comme une obligation pour les élèves de classe de seconde.
Decision prise par Emmanuel Macron d’imposer le Service National Universel en Seconde
Mardi soir, lors de son point de presse, Emmanuel Macron, le président français, a annoncé qu’il comptait rendre obligatoire le Service National Universel (SNU) pour les élèves en classe de seconde. Le président cherche ainsi à instaurer un « réarmement civique », selon sa propre terminologie. Prisca Thevenot, la porte-parole du gouvernement, présente cette décision comme une ‘initiative préventive‘ qui vise à investir « dans notre jeunesse ». Elle a partagé ces remarques lors de son apparition en direct sur franceinfo le 17 janvier.
Prisca Thevenot s’est dite particulièrement satisfaite de cette généralisation du SNU. En tant qu’ancienne responsable de la Jeunesse, elle avait déjà prôné une telle mesure. Selon elle, cette décision est une consécration du travail accompli par son équipe pendant toutes ces années. Elle a tenu à partager son sentiment de contentement suite à l’annonce du président.
La ministre a révélé que le coût de l’opération serait de 2 milliards d’euros, comme l’a estimé un rapport parlementaire en 2023. Cette dépense budgétaire, déjà critiquée par certains, est justifiée selon elle par le besoin impératif de prévention. Elle soutient fermement que la poursuite de cette politique est primordiale.
Mise en application non datée
Elle s’est par ailleurs exprimée sur la supposée gravité de l’action : « Faut-il trouver excessif d’investir dans notre jeunesse, apte à puiser de la fierté dans les valeurs qui nous unissent en tant que citoyens français? Est-ce mal d’être fiers de nos rites républicains, de nos symboles nationaux, de rappeler le besoin d’ordre et d’autorité ? Je crois que c’est particulièrement nécessaire, étant donné les défis qui nous attendent sur la scène européenne, internationale et même nationale », a-t-elle déclaré.
Néanmoins, aucune date précise n’a été avancée pour la mise en place du SNU obligatoire pour les élèves de seconde. Selon Prisca Thevenot, cette mesure devra probablement être approuvée par le biais d’une loi. Par conséquent, la proposition devra être présentée au Parlement, à l’Assemblée nationale et au Sénat pour en détailler tous les aspects.