On peut apprécier des classiques du cinéma tels que « Psychose », « Dracula », « Halloween » et « Massacre à la tronçonneuse » jusqu’au début du mois de mars.
La période des congés scolaires a sonné à Paris et dans plusieurs autres régions de France, l’occasion idéale pour s’offrir une séance de cinéma un brin terrifiante. À Paris, la Cinémathèque française offre aux amateurs du genre une rétrospective consacrée au cinéma d’horreur comprenant la diffusion de 25 films incontournables du 10 janvier jusqu’au 6 mars.
La Cinémathèque met à l’honneur des films aussi cultes que Psychose, Dracula, Halloween, Massacre à la tronçonneuse, Les dents de la mer ou encore Rosemary’s baby. Il ne s’agit pas uniquement de films d’épouvante pour Jean-François Rauger, le responsable de la programmation. Pour lui, ces films sont autant de bijoux du septième art : « Nous avions envie depuis un certain temps à la Cinémathèque d’un retour aux bases de la cinématographie, déclare-t-il. C’est pour cela que nous avons choisi de créer une programmation thématique et pour cette fois-ci, nous avons porté notre choix sur le cinéma d’horreur ».
La place particulière de « L’exorciste »
La programmation se distingue par la projection d’un film qui prend une dimension particulière, suite à la disparition de son réalisateur il y a six mois. Il s’agit de L’exorciste de William Friedkin, un film sorti en 1973. « Il est indéniable que ce film marque un tournant dans l’histoire du cinéma d’horreur, précise Jean-François Rauger. Non seulement il a connu un succès mondial, mais il a également révolutionné la manière dont le public considère le genre. C’est pourquoi il a toute sa place dans l’histoire du cinéma d’horreur et plus largement dans celle du cinéma américain.
La sélection de 25 films s’étend sur près d’un siècle, de 1921 à 2005. Selon Jean-François Rauger, ce choix n’est pas seulement motivé par la nostalgie. Le genre continue son évolution et connaît de nouvelles mutations : « Le cinéma d’horreur n’est pas un genre figé, il est en constante évolution, souligne le responsable de la programmation. Il a traversé plusieurs phases d’apogée. Son parcours est intimement lié à ceux de l’industrie du cinéma et de son public. »
Il ajoute : « Le genre n’est pas moribond, il continue d’inspirer des réalisateurs qui sont probablement plus intéressés par l’exploration de nouvelles perspectives à travers une forme singulière, particulièrement dans le contexte du cinéma français, conclut-il.