Le prochain discours du Chef du gouvernement est très attendu par les cultivateurs engagés qui seront à l’écoute le jeudi 1er février. Les futurs déclarations de Gabriel Attal seront-elles suffisantes pour mettre fin aux barrages ? Retour sur la situation dans les régions du Rhône et de Charente.
Mobilisation agricole continue face à l’annonce du Premier ministre
Pendant l’heure du repas et les yeux fixés sur un écran, les agriculteurs en protestation écoutent attentivement le prochain discours du Premier ministre Gabriel Attal, programmé pour le jeudi 1er février. Alors que le mouvement de protestation entame sa quatrième journée, le moral reste fort parmi les agriculteurs. Sur un point de blocage situé au nord de Lyon (Rhône), ils continuent de jongler entre leurs fermes et leur participation au blocus. Il semble cependant ardu de trouver une issue à la situation. Pour ces agriculteurs, toute négociation devra nécessairement impliquer des acteurs au-delà des frontières françaises.
Des désaccords marqués entre les syndicats
Dans la Charente, une dizaine de membres de la Confédération paysanne ont mis en place un blocus d’un centre d’approvisionnement de Leclerc dans les premières heures de la journée de jeudi, afin de demander une meilleure rétribution pour leur travail. Ils expriment leur désaccord avec d’autres syndicats ayant une conception différente de l’agriculture, pointant particulièrement du doigt le syndicat FNSEA. Avec autant de revendications et de désaccords entre les groupes syndicaux, est-ce que les futures déclarations du gouvernement parviendront à mettre fin aux blocages ? Cette décision sera prise collectivement par les agriculteurs dans le courant de l’après-midi.