Mercredi 21 février, Gabriel Attal a donné une conférence de presse, face à une flambée des protestations alors que le Salon de l’agriculture approche. Les principaux acteurs de cette situation ne sont cependant pas satisfaits et appellent à des actions concrètes.
Alors que certains axes routiers restent paralysés, l’intervention de Gabriel Attal, mercredi 21 février, était très attendue. Le chef du gouvernement a voulu rassurer en montrant que les promesses faites au début du mois de février étaient sur le point d’être respectées. Parmi les mesures annoncées, le lancement d’une nouvelle loi Egalim, une augmentation du nombre de visas pour les travailleurs saisonniers étrangers et une simplification de la réglementation relative aux pesticides figurent en tête de liste. Cependant, ces annonces n’ont pas su convaincre le secteur agricole.
« Nous sommes loin du compte »
Peu après la clôture de la conférence de presse, sur l’autoroute A62, un tracteur a déversé du fumier sur la voie. Vincent Chabalier, un agriculteur, résume ainsi la situation : « Nous ne bougerons pas tant qu’aucun accord n’est signé« . À Béthune, dans le Pas-de-Calais, des tracteurs ont ciblé plusieurs édifices publics en matinée. Pour Clément Cuvillier, le secrétaire général adjoint de la FDSEA du Pas-de-Calais, la situation n’est pas satisfaisante : « On comprend que les choses prennent du temps, mais avec le Salon de l’agriculture qui arrive la semaine prochaine, on s’attendait à des actions concrètes avant. Aujourd’hui, nous sommes loin du compte« .