Le ministre adjoint à la Santé, tout en appréciant cette initiative « bipartisane » qui fait le choix « de mettre en évidence les pressions du système de santé », considère que le véritable enjeu réside dans « le système de santé dans son ensemble ».
Réaction de Frédéric Valletoux face à la demande d’enquête sur la crise des urgences
Frédéric Valletoux, ministre délégué à la Santé, a exprimé ses réflexions et a apporté son point de vue sur le sujet le 22 février dernier lors d’une entrevue sur France Bleu. Plusieurs représentants, syndicats et associations ont envoyé, mercredi, une lettre à la présidente de l’Assemblée nationale. Ils demandent la mise en place d’une commission chargée d’examiner la situation alarmante des urgences et les risques encourus par les patients. Des circonstances que Frédéric Valletoux ne qualifierait pas exactement de la même manière, raison pour laquelle il ne soutient que partiellement cette sollicitation.
Un enjeu plus large qu’évoqué initialement
Cette demande, provenant de diverses parties politiques et visant à éclaircir les problèmes du système de santé, est applaudie par le ministre délégué à la Santé. Cependant, Frédéric Valletoux souligne que concentrer l’attention sur les urgences ne donne qu’une vision partielle de ce qui est réellement en jeu. À son avis, l’ensemble du système de santé est la véritable question.
Une globalité à considérer
Frédéric Valletoux précise ses propos en expliquant que la hausse de la fréquentation des urgences, qui a doublé en trente ans, est directement liée à des dysfonctionnements plus généraux. Selon lui, mettre l’accent uniquement sur les hôpitaux comme étant l’unique maillon défaillant d’un système souffrant à tous les niveaux serait une erreur.