Elle a commencé son parcours dans l’industrie du cinéma aux alentours des années 1930, puis elle a eu l’opportunité de collaborer avec les figures emblématiques du cinéma français, y compris sa propre progéniture, Tonie Marshall.
Micheline Presle, la comédienne qui a longtemps porté le titre de doyenne du cinéma français, est décédée mercredi 21 février à 101 ans, a révélé à l’AFP sa famille. Son beau-fils, Olivier Bomsel, a confié que « Micheline est partie tranquille, depuis la Maison nationale des artistes de Nogent-sur-Marne » dans le Val-de-Marne, et que les funérailles auraient lieu dans la confidentialité.
Durant presque soixante-dix ans de profession, Micheline Presle a collaboré avec les figures marquantes du cinéma français, incluant Jacques Demy, Alain Resnais, Claude Chabrol, Patrick Chesnais, mais aussi Édouard Molinaro et Sacha Guitry. Elle est aussi apparue dans deux films dirigés par sa fille, Tonie Marshall : Vénus Beauté (Institut) (1999), France Boutique (2003). Toutefois, c’est sûrement son rôle de Marthe, l’amie de Gérard Philipe dans Le Diable au corps (1947), signé Claude Autant-Lara, qui restera dans les mémoires.
« Le cinéma est probablement la plus grande aventure de ma vie »
En plus de sa carrière cinématographique, Micheline Presle s’est illustrée au théâtre ainsi qu’à la télévision, notamment grâce à son rôle dans la série télévisée Les Saintes Chéries (1965-1971) qui a grandement contribué à sa popularité auprès du public français. En effet, Michel Presle, aux côtés de Danielle Darrieux et Michèle Morgan, a été pendant longtemps l’une des actrices françaises les plus appréciées.
« Micheline Presle était un véritable pilier du cinéma français », a déclaré l’Académie des César, qui lui avait attribué un César d’honneur vingt ans plus tôt. « Le cinéma représente incontestablement le plus grand chapitre de ma vie », avait déclaré l’actrice à cette occasion, tout en rendant hommage aux « jeunes réalisateurs » à qui elle attribuait son « résilience » et une grande partie de ses « joies ».