La représentante verte critique une inégalité de prise en charge entre l’île de Mayotte et l’ensemble du territoire français, en exprimant l’idée que certaines vies semblent moins importantes que d’autres et que certains lieux sont potentiellement moins considérés.
La députée européenne Marie Toussaint a répondu à l’annonce du ministre de l’Intérieur français, Monsieur Darmanin, d’abolir le droit du sol à Mayotte, en déclarant le 11 février sur 42mag.fr qu’il n’existe pas de « République à deux vitesses ».
Selon Marie Toussaint, la république française doit être défendue uniformément, tant sur le territoire principal que dans les régions qui lui sont liées. Elle soutient fermement que toutes les vies ont la même importance et que tous les territoires doivent être traités équitablement, sans faire l’objet de dérogations.
Renforcer la coopération avec les régions voisines
Marie Toussaint, qui est en tête de liste du parti écologiste pour les prochaines élections européennes en juin, critique la France pour sa demande constante de dérogations pour ses territoires d’outre-mer lors des négociations à Bruxelles. Elle insiste sur le fait que ces dérogations doivent cesser.
Marie Toussaint reconnaît que la situation à Mayotte est préoccupante, et que le taux de pauvreté y est alarmant. Toutefois, elle soutient que la réponse de la France ne doit pas être d’abandonner les habitants de Mayotte, mais au contraire, de renforcer sa présence et de lutter contre la pauvreté sur place. Elle appelle également à une meilleure coopération avec les pays limitrophes.