Le jour suivant le décès de Robert Badiner, une multitude de personnes non identifiées n’a cessé de se rassembler place Vendôme, en face du ministère de la Justice, le samedi 10 février. Les portes ont été déverrouillées pour permettre à chacun de laisser un message sur un livre de condoléances.
En la Place Vendôme, où il a autrefois exercé sa fonction, un flux important de Français sont venus samedi 10 février, pour saluer la mémoire de Robert Badinter. Un registre de condoléances est accessible à tous pour permettre aux anonymes et anciens collaborateurs de partager leurs souvenirs. « Quand Robert Badinter occupait le poste de ministre de la Justice, j’avais la chance de travailler avec lui. C’est un souvenir précieux pour nous tous », partage une ancienne collègue. Robert Badinter, ancien ministre de la Justice, reste une figure emblématique pour toute une génération de juristes. Un homme ajoute : « Je suis ici pour témoigner ma fierté de pouvoir appeler Badinter ‘mon estimé confrère' ».
Un tribute du peuple avant la cérémonie nationale
Dans le 6ème arrondissement de Paris, là où il vivait, l’émotion est tout aussi palpable. Des bouquets de fleurs et des messages ont été déposés devant l’entrée de sa résidence. Une femme exprime son admiration : « C’était un homme de bien, admirably juste. Grâce à lui, mon pays n’est pas considéré comme barbare ». Cet hommage de la part de la population précède la cérémonie nationale qui sera dédiée à Robert Badinter mercredi 14 février à midi, sur la mythique place Vendôme.