Ce mercredi 28 février, c’est au tour des sénateurs de se prononcer sur l’ancrage de l’interruption volontaire de grossesse (IVG) dans la loi fondamentale du pays, la Constitution. Lors de cette journée importante, le 12/13 info aura le plaisir d’accueillir Laurence Rossignol, représentante du Parti Socialiste du département de l’Oise.
Un débat prend actuellement place au Sénat concernant l’inscription de l’interruption volontaire de grossesse (IVG) dans la Constitution, mercredi 28 février a été le jour clé. Selon Laurence Rossignol, sénatrice socialiste de l’Oise, ce débat a une grande importance pour le pays. « Il n’y a pas d’assurance que l’IVG est et restera protégée aussi longtemps qu’on le souhaiterait », exprime-t-elle lors de son passage au 12/13 info.
« Nous sommes conscients qu’il existe une réelle menace d’extrême droite en France. Et partout dans le monde, l’extrême droite est connue pour être contre les droits et les libertés des femmes », précise Laurence Rossignol.
La chaîne CNews a fait un jugement hâtif sur des millions de femmes
« Je ne crois pas que notre pays est divisé sur la question de l’IVG. A l’opposé, je constate un soutien très fort, à 85% constamment, pour ce droit. C’est ce soutien populaire qui est notre première défense », considère la sénatrice socialiste.
Néanmoins, Laurence Rossignol révèle la controverse autour de la chaîne CNews, qui a suggéré que l’avortement était la première cause de décès dans le monde. La chaîne d’information a reconnu son erreur et a présenté ses excuses. « En fait, cette chaîne a fait un jugement hâtif sur des millions de femmes en les traitant de criminelles », déclare-t-elle, pour finir sur : « La vigilance doit être de mise en permanence face aux opposants de l’IVG. »