Manuel Valls considère qu’en cas d’attaque contre la France, similaire à celle du 7 octobre, « nous riposterions » également. Selon lui, c’est d’ailleurs la réaction qui a été adoptée suite aux attentats de 2015.
« Hors de question de nier le droit, voire même le devoir d’Israël de se protéger », insiste l’ex-Premier ministre socialiste, Manuel Valls, lors d’une intervention faite le mercredi 21 février sur les ondes de France Inter. Il évoque ici la situation périlleuse que connait actuellement la ville de Rafah, localisée au sud de la bande de Gaza, et probablement cible d’une offensive israélienne.
Selon l’ex-chef de l’exécutif, il ne reste guère de choix à Israël qui a été la cible d’une attaque détestable le 7 octobre. Manuel Valls soutient fermement qu’en cas d’agression, la France adopterait le même comportement. Il se réfère ici à la réaction du pays suite au terrorisme de 2015. « Face à la menace, la coalition internationale a pris des mesures drastiques, bombardant Mossoul ainsi que d’autres villes où Daesh avait pris ses quartiers », rappelle-t-il pour appuyer ses propos.
Pour Valls, cette guerre est « absolument horrible ». Il soutient l’idée qu’une vie perdue du côté palestinien équivaut à une vie perdue du côté israélien. Cependant, il ne peut ignorer « la légitimité d’Israël de répondre face à ces agressions ». « Rappelons que ce pays est en première ligne dans le combat contre l’islamisme radical qui nous menace également », met en lumière l’ancien leader du gouvernement.