Le mercredi 14 février, Nicolas Sarkozy a déclaré, par l’intermédiaire de son avocat, qu’il avait l’intention de faire appel en cassation. Suite au procès en appel de l’affaire Bygmalion, l’ancien président a été condamné à une peine d’un an de prison, dont six mois avec sursis.
Nicolas Sarkozy quitte la salle d’audience sans commentaire
Mercredi 14 février à Paris, Nicolas Sarkozy a quitté la salle d’audience sans faire de commentaire après avoir été condamné en appel à un an de prison, dont six mois avec sursis. Son avocat, Me Vincent Desry, a déclaré que l’arrêt de la cour d’appel était contestable et que le raisonnement de la justice était en contradiction.
Un système de double facturation
En 2012, l’UMP, le parti politique de Nicolas Sarkozy à l’époque, a mis en place un système de fausses factures pour dissimuler les véritables dépenses de sa campagne présidentielle pour sa réélection. Bien que Nicolas Sarkozy n’ait pas été directement impliqué dans cette affaire, la justice lui a reproché d’avoir passé outre les avertissements concernant les dépassements de dépenses lors de ses meetings. Ces faits lui avaient déjà valu une condamnation à un an de prison ferme lors de son jugement en première instance, il y a trois ans. Jérôme Lavrilleux, ex-directeur adjoint de la campagne, a également été jugé en appel et a écopé de deux ans de prison, dont 18 mois avec sursis. Après sa condamnation, Nicolas Sarkozy a donc annoncé son intention de se pourvoir en cassation.