Les familles des victimes ont exprimé leur déception face aux peines prononcées à l’encontre des sept accusés, lesquelles étaient en deçà des réquisitions initiales.
Indignation après le verdict rendu dans le procès des attentats de Trèbes et Carcassonne
Un sentiment d’indignation et de colère a envahi la salle à l’annonce du verdict rendu par la cour d’Assises spéciale de Paris, vendredi 23 février. Les victimes et les familles des victimes des attentats de Trèbes et Carcassonne ont exprimé leur déception face à la décision du tribunal, après cinq semaines de procès.
Seule l’ancienne petite amie du terroriste a été reconnue coupable d’association de malfaiteurs terroriste, et condamnée à cinq ans de prison. Une peine plus légère que les onze années de réquisition demandées par le parquet. Les sept accusés, âgés de 24 à 35 ans, étaient sur le banc des accusés, mais seuls quatre d’entre eux ont été reconnus coupables de délits connexes et condamnés à des peines allant de six mois à quatre ans de prison.
Pour le président de la cour d’Assises spéciale, les accusés ont une responsabilité morale mais non pénale dans ces actes. L’avocat des parties civiles, Henri de Beauregard, a exprimé sa déception et a souligné le choc ressenti par les victimes. Certains espèrent maintenant que le parquet national antiterroriste fera appel de cette décision.
Malgré la clôture du procès, la douleur et la colère persistent chez les victimes et les familles des victimes, face à un verdict jugé décevant. La recherche de justice et de réparation reste au cœur de leurs préoccupations, et certains restent mobilisés dans l’attente d’un éventuel appel.