Le mardi 13 février, deux individus ont été convoqués devant le tribunal judiciaire. Ils étaient membres du groupe AZF et avaient proféré des menaces de faire exploser des bombes sur les voies ferrées si l’État ne leur versait pas une rançon.
La fin du mystère AZF
Le mystère entourant le groupe AZF arrive enfin à son terme. Ce groupe menaçait de faire exploser des bombes sur les voies ferrées si l’État ne versait pas une rançon de plusieurs millions d’euros. A sa tête, on retrouvait Michel D., à la retraite, et Perrine R., une de ses anciennes employées. Leur comparution au tribunal judiciaire est prévue pour le mardi 13 février.
Des lettres de menaces avaient été envoyées entre 2003 et 2004, semant la panique. Les membres du groupe affirmaient avoir placé des bombes sur les voies ferrées. L’État avait réussi à retrouver une première bombe non connectée sur la ligne Paris-Toulouse (Haute-Garonne) le 21 février 2004. Une seconde bombe avait été découverte un mois plus tard dans l’Aube.
Un échange de messages avait alors débuté entre la police et le groupe AZF via le journal Libération pour organiser le versement de la rançon par hélicoptère. Après deux échecs de versement, le groupe avait annoncé la suspension de son action. Finalement, c’est en 2018 qu’ils ont été interpellés, dénoncés par l’un de leurs proches.