Une Italienne détenue et jugée en Hongrie est arrivée enchaînée à son procès, provoquant la colère de Giorgia Meloni.
Ilaria Salis, une enseignante italienne d’extrême gauche âgée de 39 ans, a comparu devant un tribunal de Budapest, enchaînée aux mains et aux pieds, le mardi 30 janvier. Les images de son arrestation ont choqué l’Italie. Elle est accusée d’avoir participé à une attaque contre des néonazis hongrois, accusations qu’elle réfute catégoriquement.
Le père de l’enseignante a déclaré que les conditions de détention de sa fille en Hongrie ont été très difficiles, les qualifiant même de torture. Ces propos ont provoqué l’indignation en Italie.
Le mercredi suivant, Giorgia Meloni, membre de l’extrême droite italienne, a appelé le Premier ministre hongrois Viktor Orban pour exprimer ses inquiétudes concernant le sort d’Ilaria Salis. Cette initiative a eu lieu quelques heures avant d’autres négociations difficiles sur le financement de la guerre en Ukraine.