« Nous devons unir nos efforts », déclare la ministre en charge de la Culture.
Rachida Dati, la ministre française de la Culture, a déclaré le mercredi 31 janvier sur France Inter son intention d’introduire une réforme du système audiovisuel public. Elle pense que cette transformation doit arriver rapidement afin de maintenir le service public en phase avec l’évolution technologique en cours. Son idée principale est de regrouper les forces des différents acteurs, en se basant sur le modèle des médias privés et des chaînes de télévision européennes, reconnus pour leur puissance et leur efficacité.
Pour plus d’informations, consultez cet article : « Rachida Dati, la ministre de la Culture, s’oppose à une gouvernance commune de l’audiovisuel public, qu’elle considère trop complexe. »
La ministre a déjà commencé à mettre en œuvre cette réforme en encourageant les partenariats et collaborations entre les différentes entités. L’un des exemples cités est la collaboration entre France Bleu et France 3. Quant à la question de savoir si elle envisage une version française de la BBC, elle répond que c’était son idée et sa conviction avant même de devenir ministre de la Culture. Pour rappel, la BBC est le service public de radio-télévision du Royaume-Uni.
Rachida Dati estime que des fusions, des alliances et des synergies positives sont envisageables, et qu’il faut envisager ces options pour renforcer l’audiovisuel public. Concernant les questions de financement, la ministre dit rester ouverte, précisant qu’un service public fort et robuste pourra assurer son propre financement. Le système existant de redevance a été remplacé par une partie de la TVA, un système qui prendra fin en 2025 si aucune modification législative n’est apportée.
Rappelons qu’une réforme de l’audiovisuel public avait déjà été envisagée lors du premier mandat du président Emmanuel Macron. Il s’agissait de créer une « holding » combinant Radio France et France Télévisions. Cependant, cette proposition de réforme, a du être abandonnée en raison de l’impact de la crise du Covid.