L’annonce de la continuation du réajustement du cabinet de Gabriel Attal a été faite, le jeudi soir du 8 février. Un certain nombre de nouveaux membres du gouvernement ont fait leur entrée.
Dévoilement du second acte du remaniement
Le soir du jeudi 8 février a marqué l’annonce du deuxième chapitre du remaniement politique. Nicole Belloubet, ancienne garde des Sceaux sous le premier mandat présidentiel, avait été conviée en toute discrétion à l’Élysée. Elle est désormais à la tête du ministère de l’Éducation nationale. Succédant à Amélie Oudéa-Castéra, cette ancienne rectrice d’académie voit sa collègue conserver les responsabilités du secteur des Sports, en plus de la gestion des Jeux Olympiques. De son côté, Frédéric Valletoux, allié d’Édouard Philippe, se voit attribuer le portefeuille de la Santé. Il a présidé l’organisation de la Fédération hospitalière de France pendant plus d’une décennie.
Pas de figure civile parmi les nouveaux ministres
En ce qui concerne le ministère de l’Économie, les figures politiques encadrant Bruno Le Maire restent les mêmes. Roland Lescure demeure à la direction de l’Industrie, Thomas Cazenave maintient sa position au sein du Budget, Olivia Grégoire continue de s’occuper des PME en tant que ministre déléguée et Jean-Noël Barrot garde la responsabilité du Numérique. En ce qui concerne les nouvelles têtes, Guillaume Kasbarian se voit confier le Logement, Marina Ferrari prend en main les affaires européennes et Marie Guévenoux se charge de l’Outre-Mer. Aucune nommination ne provient du milieu civil pour cette vague de remaniement.