L’avocat Antoine Vey a mis en garde contre les risques de suicide et la détérioration significative de l’état psychologique en cas d’extradition, selon les experts.
La défense de Julian Assange a tenu à alerter sur le traitement de son client lors de sa dernière apparition devant les tribunaux britanniques. Son avocat, maître Antoine Vey, a souligné que le fondateur de WikiLeaks ne fait pas l’objet de poursuites judiciaires normales. En effet, Julian Assange est poursuivi pour la fuite massive de documents confidentiels concernant l’activité des Américains en Afghanistan et en Irak. Depuis 12 ans, il est détenu au Royaume-Uni, sept ans en tant que réfugié dans l’ambassade d’Equateur, puis cinq ans dans une prison de haute sécurité à Londres.
L’avocat a alerté sur l’état de santé de Julian Assange, soulignant un risque de suicide et une dégradation de son état psychologique en cas d’extradition vers les États-Unis. Selon maître Antoine Vey, l’Australien est poursuivi pour ses pratiques journalistiques, soulignant qu’il a simplement diffusé des informations vraies.
Par ailleurs, la défense de Julian Assange envisage de saisir la Cour européenne des droits de l’Homme si l’appel pour son extradition est refusé à Londres. Cependant, l’avocat a également soulevé des doutes quant à la possibilité que l’Angleterre respecte la décision de la Cour européenne, soulignant une certaine remise en question de l’autorité judiciaire européenne du côté britannique. Selon maître Antoine Vey, seul un tribunal international serait en mesure de juger équitablement l’affaire de Julian Assange.
Malgré ces obstacles, la défense de Julian Assange entend poursuivre sa bataille juridique pour empêcher son extradition vers les États-Unis où il risque une peine de 175 ans de prison.