Cédric Jubillar, un peintre plaquiste de 36 ans, est impliqué dans une affaire polémique où il nie toute implication, malgré l’absence de corps, d’aveux, de témoins et de scène de crime.
Magistrats « partiaux »? Les avocats de Cédric Jubillar, incarcéré pour le meurtre présumé de son épouse Delphine en 2020 dans le Tarn, ont lancé cette semaine deux actions en justice pour faire récuser les juges d’instruction chargés de l’enquête. Alexandre Martin, l’un des avocats, a déclaré : « Nous, on n’a plus confiance, on ne veut pas que ça soit les mêmes juges qui soient saisis ».
Les trois avocats de Cédric Jubillar s’opposent à ces deux magistrats instructeurs en raison de leur ordonnance de mise en accusation datant de novembre, dans laquelle ils écrivent que « l’ensemble des éléments recueillis lors de l’information judiciaire démontre que Cédric Jubillar est l’auteur du meurtre de son épouse ». Cependant, de nouveaux éléments sont apparus depuis, nécessitant notamment des auditions, et la même cour d’appel a ordonné une reprise de l’enquête judiciaire le 8 février.
Dans cette affaire complexe, Cédric Jubillar, un peintre plaquiste de 36 ans, nie toute responsabilité dans la disparition de Delphine Jubillar, survenue dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020, alors qu’elle avait 33 ans. Il n’y a ni corps, ni aveux, ni témoin, ni scène de crime dans cette affaire. Delphine Jubillar a disparu de sa maison de Cagnac-les-Mines (Tarn), où le couple vivait avec leur fille de 18 mois et leur fils de six ans, pendant le couvre-feu lié à la pandémie de Covid-19.