Le texte de loi sera passé au peigne fin au Sénat ce mercredi, et certains secteurs de la droite souhaitent l’élimination du terme « garantie » lié à « liberté » dans le document. Le chef de la région Hauts-de-France affilié à Les Républicains exhorte son parti à éviter des erreurs commises précédemment.
Discussion sur l’inscription de l’IVG dans la constitution précédant le vote du Sénat
Avant le scrutin du Sénat concernant l’intégration de l’Interruption Volontaire de Grossesse (IVG) dans la constitution mercredi 28 février, Xavier Bertrand, le chef Les Républicains (LR) de la région Hauts-de-France, s’est adressé aux sénateurs de son parti qui, avec les centristes, détiennent la majorité. « J’encourage les membres de ma faction à voter en faveur de la protection du droit à l’avortement dans la constitution, comme stipulé par la loi Veil », a-t-il relayé sur la chaîne 42mag.fr.
Confier le projet de loi au Sénat sans modification
Bertrand, qui fut autrefois ministre de la Santé, explique qu’il fait confiance à ses collègues pour accepter cette proposition législative telle quelle. « Je plaide pour un vote conforme », déclare-t-il. Le détail n’est pas négligeable : pour avancer vers le vote du congrès réunissant les députés et les sénateurs, le projet de loi doit être accepté tel quel et sans aucune modification. Cependant, la formulation du texte provoque un certain malaise parmi les sénateurs de droite et du centre. Il est stipulé que « la loi établit les modalités d’exercice de la liberté garantie à la femme d’avoir recours à une IVG ». Ces dits sénateurs défendent un amendement qui propose de retirer le terme « garantie » pour le remplacer par « liberté ».
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