Le chef de l’État argentin, Javier Milei, a pris la parole devant le Parlement durant la soirée du vendredi 1er mars en Argentine. Il a argumenté en faveur de son programme pour une compression sévère des dépenses de l’État.
En face de l’Assemblée législative à Buenos Aires (Argentine), le chef d’État, Javier Milei, a adopté un ton combatif. « Nous sommes ici pour canaliser notre énergie vers l’édification d’une nouvelle nation, mais je tiens à signaler à tous ceux qui sont présents et à ceux qui nous observent que si vous recherchez le conflit, vous le trouverez », a-t-il affirmé. Une mise en garde adressée aux législateurs, qui avaient rejeté les audacieux projets de réforme du chef d’État argentin le mois dernier.
Une inflation dépassant les 200 %
Javier Milei a néanmoins tendu une olive à tous les politiciens, avec l’objectif de conclure un nouveau pacte social. Il envisage notamment l’équilibre budgétaire, la diminution des dépenses de l’État, la baisse des taxes et la réforme du travail et des systèmes de retraite. Il a aussi sollicité aux Argentins de faire preuve de patience et de confiance, suite à l’adoption des premières politiques d’austérité budgétaire. Un message dur à accepter par les manifestants, surtout alors que l’inflation dépasse les 200% et que la pauvreté grimpe en flèche. Des mobilisations ont été organisées en face de l’Assemblée législative.