Le rappeur se retrouve lui-même confronté à des accusations de « harcèlement moral aggravé », ce qui lui vaut d’être placé sous contrôle judiciaire après avoir été mis en examen.
Booba riposte contre les accusations de cyberharcèlement
Booba a décidé de répliquer face aux accusations de Magali Berdah en déposant une plainte pour diffamation et non-respect de la présomption d’innocence. Ses avocats ont annoncé cette action dans un communiqué publié sur X le lundi 25 mars. Le rappeur conteste fermement le concept de « chef de meute », qui le rendrait responsable des comportements individuels des internautes.
Une semaine après la condamnation de 28 internautes pour avoir participé au cyberharcèlement de Magali Berdah, sur instigation présumée de Booba, ce dernier insiste sur son innocence. L’agente d’influenceurs l’accuse de cyberharcèlement et de menaces de mort, affirmant qu’il serait à l’origine de la vague de harcèlement dont elle a été victime. Selon les éléments de l’enquête consultés par l’AFP, Booba aurait envoyé au moins 487 messages directement adressés à Magali Berdah sur les réseaux sociaux entre mai 2022 et mai 2023.
Actuellement mis en examen et placé sous contrôle judiciaire pour harcèlement moral aggravé, Booba rappelle à travers ses avocats que la présomption d’innocence doit prévaloir jusqu’à la fin de la procédure. Il s’étonne également de la posture victimaire de Magali Berdah, rappelant qu’elle a elle-même été jugée pour abus de faiblesse.