On estime qu’environ 150 films seront présentés, comprenant douze longs-métrages de fiction, sept documentaires et seize courts-métrages qui seront en lice pour la compétition.
La 36ème édition de Cinélatino, considéré comme l’un des plus importants festivals dédiés au cinéma latino-américain en Europe, se tiendra cette année à Toulouse et mettra en lumière la variété des productions des réalisateurs cubains en exil, ont fait savoir les organisateurs lors de la conférence de presse jeudi.
La vice-présidente de l’association en charge de la coordination de l’événement, Marion Gautreau, a annoncé que lors de cette édition, plus de 40 invités originaires d’Amérique latine seront présents. Le public pourra également profiter de plusieurs activités dont des projections destinées aux plus jeunes, des débats sur divers sujets, des animations, parmi lesquelles des cours de tango et des concerts.
Zoom sur le documentaire « Llamadas desde Moscú »
« Nous célébrons ces œuvres poétiques et empreintes de liberté, nées de la diaspora (et ont pâti) de l’embargo », institué par les États-Unis contre Cuba en 1962. Ces œuvres seront présentées au public du 15 au 24 mars à Toulouse et ses environs, a déclaré en ces termes Eva Morsch Kihn, responsable de la programmation du festival.
Outre les longs-métrages en lice pour les diverses récompenses, un documentaire reflétant « le talent unique du réalisateur cubain Landrian » et réalisé par Ernesto Daranas Serrano sera projeté. Il sera accompagné « de courts-métrages et de quelques films originaires de l’île », a-t-elle ajouté.
Les spectateurs auront également l’opportunité de découvrir en avant-première française le documentaire Llamadas desde Moscú [Appels de Moscou] du cineaste Luis Alejandro Yero, qui dépeint la vie quotidienne des exilés cubains à Moscou depuis l’éclosion de la guerre en Ukraine deux ans auparavant.
Cinélatino ouvrira aussi une fenêtre sur le Mexique en mettant à l’honneur l’actrice Teresa Sanchez en montrant cinq des vingt films de sa filmographie. Il offrira en outre une échappée dans le genre fantastique mexicain, en revisitant des films de 1957 comme Les Proies du vampire de Fernando Méndez jusqu’à 2022 avec Huesera de Michelle Garza Cervera.