« La Nouvelle femme », un film dirigé par Léa Todorov, relate l’existence et les accomplissements de la fameuse doctoresse italienne qui a créé une approche innovante en matière d’éducation.
On est face à une histoire qui ne laisse personne indifférent. Maria Montessori, femme pionnière en médecine en Italie, est un symbole incontournable de la pédagogie alternative. Elle fait chambouler le domaine de l’éducation grâce à une méthode d’apprentissage innovatrice orientée vers les enfants handicapés. Dans le film « La Nouvelle femme », elle fait la connaissance de Lili d’Alengy, une femme du demi-monde de Paris en 1900 qui protège sa fille handicapée. Une pédagogie bienveillante et inclusive qui préconise le toucher et le visuel est toujours en vigueur dans 25 000 institutions à travers le globe.
Maria Montessori, « féministe malgré elle »
Maria fait de cette cause son combat personnel, et ce, malgré une révélation qui menace de compromettre son travail, elle essaie de se faire une place dans une société dominée par la suprématie masculine. « C’est une féministe, même si elle ne le sait peut-être pas. Une femme complexe qui a décidé de renoncer à sa vie personnelle pour l’idée d’effectuer une mission scientifique », déclare l’actrice Jasmine Trinca qui prête vie à son personnage. Au cours de son interaction avec Lily, elles parviennent à s’émanciper, à se soutenir mutuellement, et à utiliser tout le pouvoir qu’elles ont pour avoir leur mot à dire en tant que femmes dans une époque largement contrôlée par les hommes.