La proposition évoquait l’option pour les dames de bénéficier jusqu’à 13 jours de congé de maladie par année, à condition de présenter une attestation médicale.
La mesure phare a finalement été repoussée. L’article de la proposition de loi qui visait à instaurer un congé pour menstruations douloureuses a été refusé en commission des affaires sociales à l’Assemblée nationale le mercredi 27 mars. « La majorité et les membres de droite ont rejeté une amélioration nécessaire pour les femmes souffrant de menstruations douloureuses et handicapantes », déplore le député écologiste Sébastien Peytavie, rédacteur du texte, sur X.
Cette proposition de loi prévoyait que les femmes puissent bénéficier jusqu’à 13 jours d’arrêt maladie par an, sans délai de carence et entièrement financés par l’Assurance maladie, sur présentation d’un certificat médical. « Il a manqué seulement un vote pour l’adopter », se désole la personne élue. Le vote en commission s’est effectué à 16 voix contre 16, le premier article a donc été refusé.
Fin février, le Sénat avait déjà rejeté l’idée d’un arrêt de travail en cas de menstruations douloureuses. Les écologistes aspirent à présenter de nouveau le sujet durant leur temps d’expression parlementaire, prévu le 4 avril. L’Espagne a été la première nation d’Europe à instaurer un congé de ce genre en février 2023.