Le jeudi, les habitants du hameau du Haut-Vernet sont appelés à témoigner, que ce soit des membres de leur famille, des voisins ou des personnes ayant vu ce qui s’est passé.
Disparition du petit Emile : une mise en situation organisée au Haut-Vernet
Dans le cadre de l’affaire de la disparition du petit Emile, 17 personnes ont été convoquées pour participer à une mise en situation qui se déroulera dans le hameau du Haut-Vernet, situé dans les Alpes-de-Haute-Provence. Cette opération judiciaire, qui intervient huit mois et demi après la disparition mystérieuse du garçon de deux ans et demi, vise à reconstituer minute par minute les déplacements et les événements qui se sont déroulés ce jour-là dans le hameau.
L’objectif est de confronter les différents témoins, notamment ceux de la famille du petit Emile et des habitants, afin de vérifier la cohérence de leurs récits. En particulier, les témoignages des deux voisins, les dernières personnes ayant vu Emile vivant, seront examinés de près, car ils présentent des contradictions. Des drones seront utilisés pour aider les enquêteurs à se repérer dans ce lieu escarpé.
Le Haut-Vernet sera fermé au public pendant toute la durée de l’opération, jusqu’au lendemain matin. Certains habitants expriment des doutes quant à l’efficacité de ce déploiement de moyens après huit mois d’enquête infructueuse. Ils remettent en question le calendrier de cette mise en situation, qui ne correspond ni à la saison, ni à la météo, ni aux horaires de la disparition d’Emile. En effet, les montagnes sont encore enneigées alors qu’Emile a disparu en été, et la végétation était très différente.
Des captations d’images par drones
L’accès au Haut-Vernet est strictement réglementé par un arrêté municipal, et le survol du hameau est également interdit par un arrêté préfectoral. Pour sécuriser la zone, 15 gendarmes du groupement de gendarmerie départementale de Barcelonnette, un escadron de gendarmerie mobile et une équipe de télépilotes de drones seront mobilisés.
Dans le cadre de l’enquête, 20 personnes de la cellule nationale d’enquête et/ou de la section de recherche de Marseille, ainsi qu’une équipe de télépilotes de drones, sont mobilisées pour réaliser des captations d’images au profit des enquêteurs.