La formation politique de droite a l’opportunité de présenter son candidat principal pour les élections européennes, François-Xavier Bellamy, ce samedi. En outre, Céline Imart et Christophe Gomar, qui débutent dans le domaine politique, seront également mis en avant.
La période préparatoire pour les élections européennes se dynamise. C’est maintenant au parti Les Républicains de lancer formellement leur campagne par un premier rassemblement le samedi 23 mars près de Paris, aux Docks d’Aubervilliers où une grande foule est attendue. Le parti de droite vise à stimuler sa campagne, puisqu’il est actuellement crédité d’environ 8% d’intentions de vote, avec à sa tête François-Xavier Bellamy.
Pour plus d’informations
Élections européennes : François-Xavier Bellamy souhaite impliquer tous les parlementaires LR dans sa campagne
Ce rassemblement est une opportunité pour présenter les trois principaux candidats de cette liste de droite pour les européennes, notamment les deux nouveaux venus qui font leurs débuts en politique : Céline Imart et Christophe Gomart. La première est une agricultrice multiformée et experte en interviews, ayant été vice-présidente des Jeunes agriculteurs. Le deuxième est un ancien général qui a déjà conseillé des présidents de la République, également habitué des médias, particulièrement depuis le début du conflit en Ukraine.
Un leader de liste « agressif » ?
Cependant, pour les deux, ce sera leur premier discours politique, devant des milliers de militants. Chacun mettra en avant son domaine de prédilection (qu’il pourrait défendre à l’Assemblée de Strasbourg), avant le discours de François-Xavier Bellamy. Le leader de la liste abordera des sujets relatifs à l’Europe mais aussi à la politique française. Il est exaspéré par Emmanuel Macron qui, selon lui, « monopolise » l’attention des médias sur la question ukrainienne.
Le défi pour lui sera de trouver les phrases ou les arguments convaincants. Un stratège de la campagne lui suggère d’être « agressif » tant sur ses adversaires que sur ses propositions. Il est nécessaire d’être « transgressif » pour arriver à « franchir le mur du son ».