Il a précisé qu’il existera « trois catégories dépendant du degré de complexité propre à chaque élève, avec un but précis : évaluer clairement le niveau de chaque élève », a-t-il ajouté, deux journées avant la diffusion officielle des documents ce vendredi.
Le débat ne cesse de prendre de l’ampleur. Le chef du gouvernement, Gabriel Attal, a déclaré le mercredi 13 mars que la mise en place de groupes de compétences serait la norme pour au moins les trois quarts de l’année scolaire, tandis que l’approche de la classe unique serait limitée et bien réglementée. Cette annonce s’inscrit dans le cadre de la réforme « choc des savoirs » qui devrait être mise en œuvre à partir de septembre. Ces groupements concernent l’instruction du français et des mathématiques en cinquième et sixième.
Des groupes seront formés en fonction des capacités des élèves, avec pour principal objectif d’évaluer les progrès des élèves », a déclaré Attal. Cela intervient deux jours avant la publication des lois officielles prévue pour le vendredi. Il y a peu, la ministre de l’Éducation, Nicole Belloubet, avait proposé un aménagement de cette décision controversée qui tient à coeur à Gabriel Attal. Elle avait alors promis que les établissements bénéficieraient d’une marge de manœuvre et avait évité de parler de « groupes de compétences ».