Le mercredi 28 février, en soirée, une majorité de sénateurs a voté en faveur de l’inclusion de l’Interruption Volontaire de Grossesse (IVG) dans la Constitution. Le résultat du vote était de 267 voix pour, à l’encontre de 50 voix contre. Emmanuel Macron a prévu de réunir le Congrès le lundi suivant afin de procéder à un nouveau vote.
La législation Veil avait déjà assuré le droit à l’interruption volontaire de grossesse (IVG). Le mercredi 28 février au soir, par un vote de 267 contre 50, le Sénat a suivi l’exemple de l’Assemblée en gravant le droit à l’IVG dans le texte de la Constitution. Éric Dupont-Moretti, ministre de la Justice, a exprimé sa satisfaction en déclarant : « Nous sommes le premier pays à inscrire cela dans notre Constitution ».
Un « signe positif » pour les droits des femmes
À proximité du lieu du débat, des activistes ont passé une partie de la soirée à suivre les discussions. Elles se sont réjouies à l’annonce du résultat du vote. Pour une militante, « Graver le droit à l’avortement dans la Constitution est une manière de renforcer la protection de ce droit ». Une citoyenne française a quant à elle estimé que c’était « un signe positif pour la poursuite de l’évolution des droits des femmes ». Le lundi 4 mars, à Versailles, Emmanuel Macron rassemblera tous les parlementaires en Congrès pour procéder à la modification de la Constitution.